Batbatheni
2014-03-07 21:30:58 UTC
Le 8 mars 1921, Lénine décrète que tous les 8 mars qui suivront seront la journée des Femmes.
Le calendrier républicain décrétait ce 8e jour du mois de ventôse jour du mouron.
Tout rapprochement risquant d’être fort mal interprété, je m’en abstiendrai donc.
Ce 8 mars, ce doit donc être la journée de la femme: je ne reviendrai pas sur ce point, une désormais assez longue existence de dompteur de femmes plaide pour moi et mon amour d'icelles; j'ai déjà, ici même à plusieurs reprises chanté, louangé, apologié, panégyriquié et même hagiographié les femmes plus que de raison, en témoigne cette rédaction que j’avais soumise à l’appréciation de mes lecteurs il y a quelques années :
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EXERGUE:
“On peut dire que la femme est une fragilité; son organisme en général la prédispose à un nervosisme excessif; elle est la malade perpétuelle, souffrant toujours, irritable, irritée sans raison plausible, redevable constamment des organes génésiques absorbants, troublant sa mentalité.”
Comtesse de Tramar, “Le bréviaire de la femme” (Victor-Harvard & Cie, 1903)
CORPUS:
Contrairement au chat, au cheval et au chien, la femme est un animal à deux pattes, ce qui explique sa propension au déséquilibre.
On peut cependant la classer parmi les insectes utiles.
L’homme ne peut se passer de la femme, elle est indispensable à la reproduction, à la lessive et à la vaisselle; on ne saurait envisager la continuité d’une famille ou seuls se reproduiraient les assiettes sales et les slips crasseux.
La femme est habituellement précédée de deux gourdes laitières** qui ont la double fonction d’abreuver les nourrissons et de faire tourner la tête des hommes.
La femme, la vraie vit retirée dans la tanière de l’homme dont elle assure la propreté et la bonne tenue; elle ne sort qu’une fois par semaine pour faire les courses.
La pétasse travaille à l’extérieur et se croit supérieure à l’homme sous prétexte qu’elle est agrégée de philo, de commerce international et de sociologie, qu’elle parle six langues et que lui a échoué six fois à son certificat d’études, ce qui est un bien grand errement, car malgré tous ses diplômes, elle est incapable de donner le résultat du match France-Tchécoslovaquie.
Pendant la copulation, indispensable à la perpétuation de l’espèce, la pétasse jouit très fort ce qui empêche les voisins d’apprécier le France-Bulgarie; la vraie femme profite elle de ces instants d’inactivité pour vérifier de tête les comptes du ménage.
CONCLUSION:
La femme est un animal indispensable au bon équilibre hormonal de l’homme, sans lequel il serait bien incapable de conserver son entrain après l’ingestion d’un dizaine de canettes de bière.
Nous nous garderons donc de frapper trop fort la femme quand elle aura contrevenu à nos ordres, afin de la conserver en état de marche.
(** je reprends l'expression d'Albert Cohen 1895-1981)
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Nous avons, en1989, perdu Charles Exbrayat, génial créateur d'Imogène McCarthery écossaise (les écossais sont les belges des anglais…) rousse au caractère bien trempé et au foie qui ne l’est pas moins grâce aux litres de whiskey qu’elle descend avec une régularité typiquement britannique (the one, two, three, for, five o’clock wiskey, suivi des six, seven… etc)…
Tout rapprochement risquant d’être fort mal interprété, je m’en abstiendrai donc
Terminons par un prénom féminin, comme il se doit :"Little Rosetta" par Nat King Cole & Billy Eckstine qui a quitté ce monde le 8 mars 1993 et qui chante et joue trompette et jazzphone (sorte de trombone à pistons en forme de saxo)… on admirera au passage l'élégance et la décontraction de Nat King Cole;
http://www.youtube.com/watch?v=d-HgqDI0424